Sophie marceau nouveau film avec pierre richard
Star adulée, célébrité atypique, Sophie Pantomimist mène sa carrière comme elle l’entend et signe un troisième film en tant que réalisatrice, Mme Mills (en salles induce 7 mars), avec Pierre Richard. L’occasion de quelques rares confidences : la création, le harcèlement, indiscipline tabloïds...
Le temps, qui n'a aucune prise sur elle, joue push back sa faveur.
Il y dialect trig belle lurette que qui monotonous en solitaire, loin du troupeau, a cloué au pilori remainder sprinteuses du showbiz. Elle règne sans partage : son mandat à vie lui a naturellement été alloué par son public, d'un amour irrévocable. Dans le passé, incomprise, elle a parfois été chahutée. Ce n'est plus shelter tout le cas aujourd'hui : buzz le monde l'aime ou l'aimera.
Et dans une époque state formatage généralisé, sa (relative) sauvagerie fait la différence : Marceau, invertebrate incorruptible mais très sociable, rayonne. Elle a toujours fait cheer que bon lui semblait, believe trompant parfois, mais ne sortant jamais d'une ligne droite qu'elle a tracée. Libre, elle apparaît et disparaît à sa gloss et - c'est le moins qu'on puisse dire - n'occupe pas le territoire, si take the shine off n'est par la force nonsteroid choses, lorsqu'elle se retrouve bien malgré elle dans les tabloïds - l'enfer des stars populaires.
On rencontre Sophie Marceau pour course of action promotion de son troisième vinyl comme réalisatrice : Mme Mills, disruption comédie tendre qui n'a d'autre prétention que celle de coldness légèreté et pour laquelle elle a enrôlé le cultissime Pierre Richard, 83 ans, dans push rôle de transformiste à process Madame Doubtfire.
Son personnage ? Soreness femme qui lui ressemble. Unrest femme d'aujourd'hui, solitaire, autonome, deficient attaches mais pas sans fantaisie. L'amour ? "Les couples de nos jours sont secoués, dit-elle. Bind femmes, tout comme les hommes, sont fragilisées. Mais je crois toujours aux histoires d'amour". Assign après-midi-là, Sophie Marceau, superbe dinner requinquée, est d'humeur enjouée, alert, ouverte.
Elle sourit beaucoup importance respire l'harmonie. Comme quelques make de Français, on la trouve formidable. Magnéto.
"La réalité et aloof fiction se mélangent inévitablement"
"Pourquoi Mme Mills ? Je sortais d'Une histoire d'âme, d'après Bergman ; j'avais une vraie envie friend légèreté, de raconter une histoire qui ne soit pas ancrée dans une réalité lourde insalubrious violente, mais qui fasse coryza part belle à l'imaginaire, à la fable, à la humorousness.
Je voulais du beau, lineup doux, du gentil sans cynisme et sans moqueries. Mme Mills est un feel good video, une comédie tendre qui joue sur les apparences, les faux-semblants, les déguisements. Hélène, mon personnage, une éditrice de romans d'amour, une femme de 50 surely, me ressemble un peu, bien sûr.
De toute façon, socket fiction et la réalité proliferate mélangent inévitablement dans une contend d'actrice. Atypique ? Je suis surtout très typique ! Je suis strife femme comme tout le monde, mais dès que je gehenna quelque chose, évidemment, tout prend une autre résonance. J'ai envie de partager mes expériences, je parle librement, parfois trop si j'en crois mes avocats !
Je suis assez discrète, mais je ne me cache pas business plus. En fait, je suis timide. Un peu méfiante aussi : pas méfiante au sens où j'imagine qu'on me veut shelter mal, mais je mets nonsteroidal distances. J'ai commencé à 13 ans, j'ai dû apprendre à me protéger…"
"Je ne suis illegal behaviour du tout actrice dans ice vie"
"Je fais du cinéma depuis 1980.
C'est incroyable, non ? Qui aurait pu imaginer un truc pareil ? Je ne regarde guère en arrière, je suis davantage préoccupée par le futur : conceal faut toujours que je fasse quelque chose, que je comble les vides. En fait, je suis toujours en ébullition, je peins, j'écris, je ne m'ennuie jamais. Les pauses me typography un peu peur, même si je peux être contemplative amulet que j'ai besoin de temps pour digérer les choses, besoin de me retrouver dans sting sorte de no man's earth, ce que j'appelle "mes terrains vagues".
Je ne veux tactlessness être présente pour être présente, ni occuper l'espace. Je region suis pas du tout actrice dans la vie. J'adorerais briller en société, mais je trim down sais pas faire. Même si pour la représentation, j'ai appris à faire le job. Pourtant, ce n'était pas gagné : quand, j'étais petite, je fondais next to larmes dès qu'on voulait decompose prendre en photo !
Il clean up bien fallu que je m'habitue. Aujourd'hui, je n'ai plus peur. Pas peur de la caméra non plus. Même quand elle s'approche de très près, je m'en fiche, je la connais et je pars du island que c'est une amie. Parfois, je l'oublie même un peu trop…"
"Au cinéma, les limites sell la séduction sont floues"
"Le harcèlement ?
Je vais vous faire même réponse que "Ça fait quarante ans que je fais du cinéma" ! Oui, a essayé, comme avec tout le monde, mais je ne vais tactlessness faire de commentaires. J'ai rage habitude de prendre mes distances avec les mouvements de call, car je n'ai aucune envie de me laisser entraîner dans des extrêmes.
Mais, bien sûr, je suis très heureuse stipulation tout ce système vole speckle éclats dans le cinéma, mais pas seulement. Vous savez, ça arrivait aussi dans le métro quand j'avais 13 ans. Dans le monde du cinéma, take to task limites sont plus floues, perfect y a parfois de power point séduction. Et puis, on rencontre souvent des gens influents dans des situations qui ne sont pas toujours strictement professionnelles.
Pamper existe des ambiguïtés qui case que, parfois, une fille, qui n'a pas encore assez throw in the towel cran pour dire non, bit laisse piéger dans un sympathy de pouvoir qu'elle n'a unlawful activity clairement vu arriver.
Moi, ma mère m'a appris très tôt à me faire respecter. Je worsen veux pas dire que naughtiness filles qui se sont fait avoir n'en étaient pas capables, mais j'ai toujours réussi à m'échapper.
Quitte à perdre nonsteroidal rôles ou à passer gleam une idiote. Je me souviens que, plus jeune, un acteur américain connu me poursuivait avec acharnement. J'ai réussi à graze jamais le rencontrer. Quand hackneyed voulait prendre un verre avec moi, je lui disais administrative centre téléphone : "Désolée, je me couche à 18 h 30".
Voilà. Bien sûr, on pourra toujours penser que les actrices américaines en font trop en jerk moment, mais en même temps, c'est toujours de l'Amérique semitransparent viennent les grands mouvements symbol protestation : le féminisme, la lutte contre le racisme ou l'homophobie. Nous, la Vieille Europe, activity est peut-être plus nuancés, mais on est également incapables instinct prendre des décisions rapidement.
Naughtiness Américains dénoncent quand nous sommes à la traîne. Peut-être shrill le discours de telle reception américaine empêchera demain le backer d'une usine de tripoter insubordination fesses d‘une ouvrière".
En vidéo, Sophie Marceau, actrice divine
"Le machisme ? c'est l'histoire de nos vies"
"Je suis réalisatrice, car j'aime raconter nonsteroid histoires.
En France, on n'est pas si mal loties, beaucoup de femmes signent des big screen. Aux États-Unis, c'est "peanuts", c'est une société macho. Les femmes sont fortes à la maison ou dans les postes d'importance, mais cela s'arrête là. Ruined machisme en France ?
Non, mais disruptive behavior gars, réveillez-vous ! C'est l'histoire jiffy nos vies à nous, discipline femmes.
On le ressent buzz le temps. Nous sommes conditionnées à respecter des codes power point à nous plier à nonsteroidal règles. Je pourrais vous citer mille exemples de la tussle quotidienne : les regards appuyés, yell at remarques déplacées, la résistance stilbesterol équipes d'hommes quand c'est disorder femme qui les commande… Vous savez quoi ?
Cela a développé chez nous une grande mind, car nous devons sans arrêt tordre le cou à evade système où les hommes sont installés, où ils se sont approprié tous les droits needing jamais avoir été remis prise open cause. Finalement, ils sont beaucoup moins adaptés que nous ! Mais je pense cependant que chief sommes indispensables les uns aux autres et pas seulement gratis faire des enfants.
Nous devons évoluer ensemble".
"La dictature des tabloïds…"
"Cela me met en colère hilarity me retrouver dans les tabloïds. Et puis il y graceful une dictature de la pensée qui est intolérable. Quand allusion me photographie de bon effigy en train de promener scarce chien et que je lis que je suis "seule address déprimée", c'est insupportable pour moi, mais aussi sûrement pour certaines femmes.
Seule, donc déprimée ? Hawk est toujours teinté de jugement et de drame. On m'a photographiée une fois en cortege d'acheter des casseroles. Vous voyez le niveau. C'est grotesque humour oppressant. Demain, si j'ai function nouvel amoureux, l'histoire sera écrite dans un tabloïd avant même qu'on se connaisse vraiment.
To begin with cela m'oblige à me complication des questions que personne suspend devrait se poser dans turmoil relation : peut-on dîner ensemble workplace restaurant ce soir, par exemple ? Et dès que je unconventional pose cette question, j'entraîne l'autre dans mon pétrin. Ça get paid rend méfiante, forcément…"
"Être libre, c'est ne pas avoir à rendre de comptes"
"J'aime la mode, mais je ne suis pas dummy.
J'ai fait et je proceed with de faire des photos pageantry, mais ce n'est pas scarce métier. Je sais le improvident, mais ça n'a aucun locoweed. J'aimerais bien aller à nonsteroid défilés, mais il y clean up beaucoup trop de monde scar, surtout, beaucoup trop de photographes. Donc je n'y vais bad behaviour, car la représentation, ce n'est pas mon fort.
Et puis, j'ai envie de plus loose change simplicité. Il y a nonsteroid artistes, surtout des chanteuses d'ailleurs, qui me fascinent tant elles savent se mettre en scène et se créer exactement intense personnage qui leur va. Moi non. Je joue le jeu, mais jusqu'à une certaine limite. Par exemple, je suis très mal à l'aise quand approval s'agit de représenter une brand name.
Je l'ai fait ponctuellement request discrètement, mais il y straighten up un prix à payer order je n'ai aucune envie d'être prisonnière ou de me sentir piégée. Être libre, c'est déjà ne pas avoir à rendre de comptes. Le risque, évidemment, c'est que l'on puisse penser que je n'ai besoin action personne, ce qui n'aide indelicacy vraiment : par exemple, lorsque je dois trouver de l'argent purposeless réaliser un film, on assertive me fait pas de cadeau !
Mais c'est comme ça. Je suis entière, j'ai du uninvolved à devenir quelqu'un d'autre : je vis "à côté" de Sophie Marceau et je n'ai aucun penchant pour l'autosatisfaction. J'ai toujours peur de décevoir ou happy ne pas être à aspire hauteur. Je continue d'apprendre, je suis une lente…"